Bin de la misère avec l'oppression

Wolfman · septembre 2009

Moeurs
La police iranienne s'en prend aux mannequins dans les vitrines
Associated Press (AP)
23/09/2009 10h13

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La police iranienne a mis en garde les gérants de magasins, les exhortant à renoncer à mettre en vitrine des mannequins féminins présentant de la lingerie ou découvrant trop leurs formes.

Dans une lettre publiée par le quotidien gouvernemental IRAN, le régime de Téhéran, en pleine campagne contre l'influence occidentale, estime en outre que les sous-vêtements féminins ne devraient pas être vendus par des hommes.

Et que les mannequins masculins, eux, ne devraient porter ni cravates ni noeuds papillons, accessoires jugés occidentaux et contraires à l'Islam.

La police exhorte donc les magasins de vêtements à «protéger les valeurs religieuses et la révolution islamique».

Nombre d'Iraniens craignent que ce genre de campagne ne serve de moyen pour s'en prendre aux partisans de l'opposition réformatrice.

supacriss · septembre 2009

J'suis bien d'accord,
L'oppression par la censure ou autre est un pas de plus vers l'état policier et la dictature.

Mais le peuple semble adorer...

Parlant de censure, quand c'est rendu que tu écoutes un reportage sur l'insémination artificielle chez le cheval à Discovery chanel et qu'il brouille le derrière de la jument pour ne pas voir la vulve, c'est tout simplement ridicule...

NinjaPrincess · septembre 2009

JE SUIS INCAPABLE D'ACCEPTER ÇA!! :evil: C'EST IN-CRO-YA-BLE!!

Les lois du moyen-âge c'est dépassé on sera rendu en 2010 dans 4 mois!!! :roll:

shadow · septembre 2009

Autres pays autres moeurs, pourquoi aurions nous la Vérité absolu? :wink:

Wolfman · septembre 2009

shadow" said:
Autres pays autres moeurs, pourquoi aurions nous la Vérité absolu? :wink:

La réponse est simple, essaie de traiter ton épouse de cette façon et tu m'en donneras des nouvelles

Ils n'ont absoluement pas évoluer ces gens là. Ils rétrogradent

STORMRIDER · septembre 2009

Moi je n'aime pas non plus les politiques Iranniennes, des Émirat Arabes-Unis et autres de prime abord, mais n'oubliez pas que très souvent, le peuple n'y est pour rien ou pas grand'chose là dedans. N'en voulez pas au peuple!

Nombre d'Iraniens et d'Iraniennes sont CONTRE ce genre de politique mais le Gouvernement garde un contrôle absolu sur le peuple (rappellez vous des manifestations muselés d'il y as quelques mois là bas et de la mort de la désormais célèbre feu-Neda).

Souvent ces hommes et ces femmes sont très progressistes mais se font taire à coup de bâtons et... de balles de fusil.. ça calme.

Avant la révolution Iranienne des années 80 (et même par la suite), nombres d'Iraniens et Iraniennes étaient très progressistes et très moderne par rapport à cette région du Globe. Puis l'exil du Chah d'Iran et l'arrivée de l'affreux Ayatollah Khamenei est venu changer complètement la donne en fusionnant la religion avec l'État. Idiotie qui perdure depuis et que la jeunesse actuelle qui demeure encore là bas essaie de plus en plus de se défaire, mais c'est peine perdu pour l'instant.

Autre chose, l'histoire me rendra sûrement raison mais rappelez vous que 50-60 ans dans l'histoire de l'être humain c'est vraiment pas grand'chose... Alros, partant de ce fait.. .Rappelez vous des années PRÉ-révolution tranquille... lorsque le Clergé contrôlait nos vies, nos familles... nos relations sexuelles avec notre femme même... c'est pas si loin que ça 60 ans ;)

Et puis... Donnez leurs une chance en vous disant qu'ils sont des gens comme vous et moi simplement géré par de plus grands cons que nos polititiens d'ici ;) :)

Bon... me pitchez pas de roches... me vla humaniste astheure... hey misère...

Bon, jvais aller me chercher une bonne ptite bière Québécoise, ça vas ptetre me passer. Cheers! [smilie=cheerssmilie.gif]

eXTra-fORt · septembre 2009

NinjaPrincess" said:
Les lois du moyen-âge c'est dépassé on sera rendu en 2010 dans 4 mois!!! :roll:

Princess, faut se souvenir qu'aujourd'hui c'est le "3 Chaououal 1430" dans le calendrier musulman... [smilie=banginsmilie.gif]

NinjaPrincess · septembre 2009

shadow" said:
Autres pays autres moeurs, pourquoi aurions nous la Vérité absolu? :wink:

Ici on ne parle pas des croyances de tout un chacun... Mais d'oppression exercée par une religion. De lois religieuses qui ne respectent pas l'individu et qui donnent une suprématie à un sexe plutôt qu'à un autre au lieu d'être égal, c'est inacceptable.

Regardez les juifs assidiques... Regardez les musulmans fanatiques, etc... Ils utilisent TOUS la religion afin d'exercer un pouvoir tyrannique et un contrôle total sur leurs fidèles...
Et imposent des lois venues d'un autre temps... D'une époque datant des dinosaures... Avec des croyances, qui ma foi (hihihi), je peine à imaginer qu'on puisse croire à ça!! ahahahaha (des vierges, des émeraudes à notre arrivé au ciel..). Ne vous inquiétez pas!! Nous étions pareille ici au début de la colonisation et du pouvoir du Clergé!!!

Remarquez que les allemands avec l'idéologie Nazi et leur race aryenne... c'était aussi fou!

Peu importe la religion. Car je les mets toutes dans le même panier... Certaines étant pires que d'autres... Que ce soit la religion musulmane, chrétienne, une secte, etc.. j'en ai rien à péter en qui les gens veulent croire! Mais, faut que dans chacune d'elle, on puisse retrouver le RESPECT de l'individu (son intelligence, etc...) et le respect des autres croyances...
Exemple: Si une musulmane veut faire son ramadan... C'est son choix qu'elle ne doit pas imposer aux autres. Si elle ne peut pas manger durant le jour, elle n'a pas à obliger les autres à le faire! C'est son choix et ça s'arrête là. Nous devons LA respecter et ELLE se doit de NOUS respecter.

C'est là le gros de l'affaire. Pouvoir pratiquer et croire sans imposer nos croyances aux autres! Voilà le respect :)

J'ai une amie que j,aime beaucoup qui est iranienne musulmane. Comme vous voyez, j'en ai pas contre les gens mais contre le pouvoir exercé par lesdites religions. Même elle, et sa famille, ne pratique pas le coran et trouve ça totalement ridicule et dépassé... Ils croient en un dieu, peu importe comment on l'appelle.

Alors... STORMRIDER j'suis assez d'accord avec tes propos mais en les tempérant de mes idées... Wolfman, j'suis donc d'accord avec c'que tu dis.

Alors en conclusion: Je déteste toutes formes de religions qui exercent leur pouvoir oppressif sur les gens. De toute façon, je ne crois pas en aucune histoire qu'on a pu inventer pour nous contrôler (la religion) qu'on y ait donné le rôle principale à un gars qui s'appelait Jésus ou qui s'appelle Mahomet, j'y crois tout simplement pas. Mais je respect ceux qui y croient... Chacun son choix ;)

shadow · septembre 2009

"Alors en conclusion: Je déteste toutes formes de religions qui exercent leur pouvoir oppressif sur les gens. De toute façon, je ne crois pas en aucune histoire qu'on a pu inventer pour nous contrôler (la religion) qu'on y ait donné le rôle principale à un gars qui s'appelait Jésus ou qui s'appelle Mahomet, j'y crois tout simplement pas. Mais je respect ceux qui y croient... Chacun son choix ;)"

Là, je pensait a Charest quand j'ai lu ce bout de phrase. :evil:
Je sait que vous parlez de religion mais ici aussi ont est opprimés mais d'une autre façon. :evil:

NinjaPrincess · septembre 2009

shadow" said:
"Alors en conclusion: Je déteste toutes formes de religions qui exercent leur pouvoir oppressif sur les gens. De toute façon, je ne crois pas en aucune histoire qu'on a pu inventer pour nous contrôler (la religion) qu'on y ait donné le rôle principale à un gars qui s'appelait Jésus ou qui s'appelle Mahomet, j'y crois tout simplement pas. Mais je respect ceux qui y croient... Chacun son choix ;)"

Là, je pensait a Charest quand j'ai lu ce bout de phrase. :evil:
Je sait que vous parlez de religion mais ici aussi ont est opprimés mais d'une autre façon. :evil:

Ah bien oui!! Charest est le gourou de notre gang de

Regardez la ressemblance du frisou est frappante!! :lol:

ron · septembre 2009

un petit texte que j'ai bien aimé,

Voici bien exprimé par une grand-mère ce que nos aïeules ont vécu et qu'elles nous ont laissé en héritage.

Par l'entremise de l'ami Roger Grégoire, qui a obtenu la permission de Grand Mère Johanne Chayer, voici son texte qui est en train de faire le tour du Québec sur les courriels.
Parions que cette dame sera invitée à l'émission de Guy A.Lepage. Le texte est intégral et n'a pas été retouché!

''J'aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l'occasion de leur expliquer notre devise je me souviens.

Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête.
À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi.
Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Église parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres.
Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine.

Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Église comme beaucoup d'autres femmes de sa génération.
Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse.

Cependant je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit.
Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ?

Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome.

Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.

Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmanes et autres, prier sept à huit fois par jour.
La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au diner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit.
Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc..
Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avent), avant Pâques (le Carême).

Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.

Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.

Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons.

Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi.
Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.

Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes.
Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général.

Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme.

Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau.

Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.

Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies.

Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini.
Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.

Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur.

J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru.
De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas.

C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix.
Aucun animal dans la nature à part l'homme, n'abrille sa femelle par dessus la tête.

Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur.
J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan.

Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants.

La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies.
Vous ne vous souvenez pas?

Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles.

Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille.
Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient.

On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière.
Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant.
Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier.

Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui.
Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?

Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque.
Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail.

Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes.

Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voir imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile.

Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés.
Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ.
Il faut se souvenir.

L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice.

Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour.
C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise « je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne.

C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «» afin que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans.

En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.

ron · septembre 2009

oupps, j'vien d'voir que l'ai envoyé 2 fois! scuzez

NinjaPrincess · septembre 2009

Ron... MERCI [smilie=clapsmilie.gif] depuis longtemps que je cherche ce texte dans mes dossiers et je ne le trouvais pas!!! un gros merci...

Ce texte est si bien formulé!!! :mrgreen:

ron · septembre 2009

[smilie=chinesesmilie.gif]

Wolfman · septembre 2009

ron" said:
[smilie=chinesesmilie.gif]

Têteux stie :lol: :lol: :lol: :lol:

supacriss · septembre 2009

STORMRIDER" said:
Moi je n'aime pas non plus les politiques Iranniennes, des Émirat Arabes-Unis et autres de prime abord, mais n'oubliez pas que très souvent, le peuple n'y est pour rien ou pas grand'chose là dedans. N'en voulez pas au peuple!

Justement, mon exemple ce passe ici, pas là bas...
J'ai plus de respect pour le peuple de là bas qui essai au risque de sa vie de changer les choses, alors qu'ici le peuple se laisse berner sans même comprendre ce qui ce trame...

ron · septembre 2009

bof.... tsé :mrgreen:

supacriss · septembre 2009

ron" said:
bof.... tsé :mrgreen:

J'suis d'accord...
:mrgreen:

STORMRIDER · septembre 2009

supacriss" said:
[quote="ron"]bof.... tsé :mrgreen:

J'suis d'accord...
:mrgreen:[/quote]

moi non plus.

[smilie=cheerssmilie.gif] :roll:

ron · septembre 2009

enfin, un lot de commentaires constructifs!! :lol:

STORMRIDER · septembre 2009

Merci. J'essaie.

:oops: :roll: 1 :wink:

Wolfman · septembre 2009

Tout un effort ça :D :D

lanhet · octobre 2009

Difficile de rester insensible à un plaidoyer comme celui de Johanne Chayer. Mais, comme le disent les anglos, "there's more to the picture than meets the eye", et un plaidoyer demeure par définition l'expression d'une perception particulière d'une situation.

À en juger par quelques indices du texte de Mme Chayer, nous sommes de la même génération à quelques années près. J'ai donc vécu une bonne partie de ce qu'elle décrit (en spectateur évidemment puisque j'étais du côté mâle de la clôture...) et je peux mettre les choses en perspective plus rationnellement (comprendre moins émotivement) que d'autres pour qui ces faits relèvent uniquement de l'histoire. Ma mère était de ces femmes qui ne sont sorties du foyer que parce que l'effort de guerre l'exigeait. Nombreuses furent ses consoeurs à ne pas y retourner, non parce qu'elles goûtaient une nouvelle liberté mais plutôt parce que la nouvelle économie (qu'on qualifie aujourd'hui judicieusement de capitalisme sauvage) l'exigeait afin qu’elle puisse continuer sur sa lancée de consommation délirante. De mon côté, j'ai été de la dernière génération à faire un cours classique complet (8 ans avec la messe tous les jours et des cours le samedi matin…) avant que le progrès ne nous impose la débâcle des CEGEP pour donner suite au remaniement catastrophique du système éducatif du milieu des années '60. Depuis, je ne peux que constater une régression continue dans nos systèmes sociaux et économiques. Ces choses ne se produisent pas sans raison. Notre grande faute a sans doute été de refuser de voir ces raisons et d'y préférer une fuite en avant où la plupart semblent prendre comme acquis, de façon fort commode, que le monde a commencé hier. Comme si la connaissance de l'histoire, récente ou ancienne, n'était pas un atout primordial dans la recherche du progrès.

Il est à la mode de nos jours de frapper à tour de bras sur la religion. Nous ne sommes certainement pas, croyons nous, pour être tendre envers cette structure archaïque et dominatrice maintenant que nous avons réussi à nous en affranchir. Pourtant, pour qui veut bien regarder avec un oeil non obsédé par la liberté individuelle (sans doute la notion la plus galvaudée de notre époque), la religion catholique a été à la base de la sauvegarde de notre langue et de notre culture face à l'envahisseur. Elle a pris en main l'éducation et les soins de la santé et a établi en ces domaines des normes qualitatives qui demeurent la référence encore aujourd'hui. Ce n'est pas dire qu'elle n'a pas été coupable d'abus inacceptables, mais il serait injuste et même stupide de ne juger une organisation ou même un individu que par ses fautes. Chacun d'entre nous commet des bêtises et nous trouverions à coup sur inacceptable qu'on ne tienne pas compte de nos réalisations lorsqu'on nous évalue. Quoiqu'il en soit, la religion ne représente pour la plupart qu'un vil vestige de notre passé. N'est-il alors pas étrange que son déclin coïncide avec l'effondrement de la morale, des bonnes moeurs, de l'éducation (au sens large du terme) et de la majorité des structures sociales dont la force et la qualité dépendent de la présence des valeurs précédemment mentionnées? Évidemment, on a maintenant la TiVi, l'internet, la totale liberté d'expression (comprendre: la possibilité de dire n'importe quelle connerie sans se soucier de son impact...) pis MacDo. Belle compensation, non?

Personne ne peut nier que le sort des femmes méritait qu'on s'y attarde. Je me permets par contre d'ajouter qu'il en était de même de celui des hommes. Dans un monde encore récent, n'ont-ils pas été les esclaves les plus directs des machines industrielles et militaires qui les privaient d'une vie familiale qui devrait être le premier droit revendiqué par toute société? Le problème est que, historiquement, les révolutions ne servent qu'aux castes qui les ont organisées (Cuba étant peut-être l'exception qui continue péniblement à confirmer la règle). L'instabilité amenée par une révolution (culturelle dans le cas du sujet dont nous parlons) est un terrain propice pour les manipulations politiques et économiques dont le but premier n'est certainement pas le bien-être de la population. Le "buzz word" de notre révolution a été le même que pour toutes les autres: "LIBERTÉ". Il n'avait cependant pas grand poids dans la société qui déjà en jouissait sans doute le plus sur l’ensemble de la planète. Il a donc foncièrement perdu son sens et est devenu la justification primaire pour un individualisme débridé qui a entraîné la plupart des maux dont nous sommes présentement affligés.

Et le sort des femmes dans toute cette histoire? Je travaille depuis près de 30 ans dans une institution d’enseignement supérieur. J’ai donc été en contact quotidien avec quelques générations (au sens social et non biologique) de jeunes femmes intelligentes et motivées. Force m’est d’avouer qu’elles performent en général beaucoup mieux que les jeunes hommes de leur groupe. Il est donc tentant de conclure que nous avons dans le passé perdu une quantité innombrable d’excellentes candidates à cause de normes sociales qualifiées de sexistes. Pour ces raisons principalement nous voyons de plus en plus de femmes occuper des postes où nous aurions traditionnellement vu des hommes. Pourtant, quand on regarde le détail, la réalité est surprenante. De nombreux facteurs et observations viennent changer les données de façon marquée. Dans un système d’éducation où la performance prime, les jeunes hommes étant en général moins matures que leurs consoeurs du même âge se trouvent ostracisés à cause de leur performance inférieure. Plus l’environnement est compétitif, plus ils sont susceptibles d’abandonner avant d’être diplômés. Pourtant, s’ils avaient amorcé leurs études supérieures un ou deux ans plus tard ils auraient souvent pu être compétitifs parce que maintenant plus matures. Autre problème, la formation est maladivement axée sur la performance scolaire. Trop souvent les femmes se retrouvent ensuite dans un milieu de travail traditionnellement réservé aux hommes. Malgré des résultats scolaires impressionnants, et souvent pour des raisons d’aptitudes spécifiques au genre (oui, je crois que ça existe, n’en déplaise à certains…), elles ne réussissent pas à performer face à des hommes ayant obtenu des résultats scolaires parfois à la limite de l’échec. Les choses se compliquent encore quand on constate le pourcentage important de femmes qui quittent de façon anticipée leur milieu de travail parce qu’elles s’y trouvent inconfortables ou parce qu’elles décident de fonder une famille et de s’occuper de leurs enfants. Résultat, le candidat mâle retardataire aura irrémédiablement perdu ses opportunités aux mains de femmes qui quitteront un poste de façon prématurée et qui seront possiblement remplacées par une autre femme qui fera de même. Les femmes ne sont évidemment aucunement coupables de cet état de choses, le système d’éducation issu de la révolution ayant faussé les règles du jeu. Le problème illustre par contre un phénomène intéressant que notre société s’acharne à vouloir faire disparaître, même s’il fait partie de la nature de tout être vivant : la spécificité des genres. Qu’on me comprenne, je ne remets pas ici en question les compétences ou les aptitudes des femmes, je dis tout simplement qu’on a oublié dans notre bêtise collective qu’en tentant de niveler les différences entre les sexes on jouait à l’apprenti sorcier et qu’on aurait éventuellement à en payer le prix.

Même si je sympathise grandement avec la cause des femmes, je me refuse à la regarder avec l’étroitesse de vision que le manque de connaissance de l’histoire et l’émotivité bien pensante imposent. Je ne peux que constater que, même si le sort des femmes s’est en apparence grandement amélioré depuis le début du siècle dernier, ce n’est trop souvent qu’illusion. La disparition de la notion même de noyau familial dont la femme était le centre est sans doute le plus grand mal de notre société, car tout commence avec la famille. Ce noyau étant dissolu, le noyau social subit inévitablement le même sort, et ainsi de suite. Pourtant, du temps de la « domination catholique » ces valeurs étaient les bases de notre société. Certains ont payé d’une partie de leur liberté personnelle pour assurer que l’ensemble de la société soit stable et sain. Aujourd’hui la situation est renversée et la plupart sont aux prises avec une liberté qu’ils ne savent assumer faute d’en comprendre la véritable signification, pendant que l’instabilité mine nos bases sociales. Les garde-fous que la religion apportait agissaient comme balises pour les « croyants » et imposaient une structure sans laquelle la bêtise humaine devient reine. Les normes et les rôles implantés semblent insensés et castrateurs à qui les observe avec un esprit obsédé par la notion simpliste de liberté typique à notre société. Ils ont pourtant été la voie par laquelle la civilisation et la culture ont pris forme grâce à la stabilité qu’ils ont mise en place. Le prix de cette stabilité a été une normalisation et l’imposition de certaines contraintes. Aussi frustrante que puisse paraître cette idée, l’absence de direction aurait des effets dévastateurs. On n’a qu’à regarder la période noire qui a suivi l’effondrement de l’empire romain oriental pour constater à quel point l’homme peut rapidement régresser et combien il faut de temps pour que les bases de la civilisation soient reconquises.

Quoiqu’on en dise, nous sommes effectivement une société en décadence. Faute de nous procréer, nous en sommes venus à « importer » des gens pour faire rouler la machine économique que nous avons créée et qui nous permet de vivre dans une illusoire insouciance. Puisque dans notre obsession de pousser toujours plus loin les limites de la liberté personnelle nous avons créé un monstre incontrôlable, les plus manipulateurs en profitent. Quand il s’agit de nouveaux arrivants qui voient là une opportunité en or d’avoir le beurre et l’argent du beurre, les « indigènes » haussent la voix et s’indignent d’un voile ou d’un kirpan. Il y a pourtant une totale cohérence dans tout ça et, si bientôt on ne prend pas les moyens pour regarder les vrais problèmes en face, nous nous dirigerons inexorablement vers un monde infiniment pire que celui d’où nous venons.

On n’aurait pas pris le mauvais virage quelque part par hasard…?

chichille8 · octobre 2009

Le mauvais virage?

Ça dépend du point de vue.

De celui qui a manqué ce virage, certes, c'est un très mauvais virage. Mais pour celui qui en a profité pour prendre les devant et finalement atteindre la première marche, ce n'est pas un si mauvais virage que cela: il pourra même opiner qu'on devrait retrouver ce type de virage dans tous les circuits!

En fait, ce type de virage est présent dans tous les circuits.

On oublie souvent de regarder l'ensemble du circuit, alors que l'on préfère se concentrer sur la portion qui nous paraît la plus intéressante. Ainsi, par exemple, on oublie trop facilement que pendant la grande noirceur européenne qui a suivi l'effondrement de l'empire romain, une grande civilisation a pris son essor et a brillé sous le règne des Ottomans. Cette civilisation s'est étendu encore plus grandement que l'empire romain et ses nombreuses universités ont permis à la connaissance humaine de continuer à s'accroître. Une connaissance agrandie qui a par la suite été reprise par les universités actuelles.

Il y a baisse des valeurs spirituelles, morales et donc sociales, dans notre monde actuel. C'est à tel point que des enseignements spitituels autrefois honnis sont maintenant recherchés. Et lorsque trouvées, les notions s'avèrent décevantes. Sans exception.

Pourtant, effectivement, le besoin est là: toute société a besoin de valeurs morales, sociales, de garde-fous comportementales pour survivre. Toute société sans valeurs s'effondre: l'Histoire abonde en exemple de peuples effondrés après avoir perdu leurs valeurs.

Alors?

Il faut d'abord voir pourquoi toutes ces valeurs se sont éloignées de nous. Ces valeurs sont classiques: tu ne voleras point, tu ne mentiras point, ton voisin tu respecteras, ta famille tu prendras soin, etc... D'ailleurs, chacun de nous cherche à retrouver un repère permettant de respecter ces valeurs. Alors, pourquoi nos repères de toujours ne fonctionnent plus?

C'est que, si le message reste bon, le messager, lui, ne l'est plus. À l'époque où le moindre petit constructeur peut facilement préparer un 4enLigne, double-cam à injection, il n'est plus possible de prétendre être porteur du message avec un parallelTwin, push-rod à carburateurs et ce, peu importe la qualité des carburateurs. Alors que l'on se prépare pour retourner sur la Lune afin d'y installer une base permanente, alors que l'on explore la planète Mars dans toutes les directions, alors que l'on explore le fonds des mers et que l'on peut même voir venir les grandes maladies, alors qu'un Québécois peut diriger un concert multinational depuis le Ciel, il n'est plus possible de prétendre être porteur du message spirituel avec des explications qui datent d'une époque où le pétrole n'existait même pas.

Les besoins des peuples modernes sont les mêmes que par le passé: règles morales, règles sociales, cadre spirituel, guides politiques, etc... Le message depuis toujours reste absolument valable: la première valeur chrétienne, "Aimez-vous les uns et les autres" restera encore longtemps le message le plus important. Mais l'enseignement à base de notions qui ne correspondent plus à la réalité est périmé et cet enseignement ne peut que causer la situation que nous vivons présentement: personne ne se retrouve dans ces explications archaïques et tout le monde est perdu, devant les contradictions causées par ces enseignements devenus farfelus dans leurs symboliques.

Le message depuis toujours reste le bon, celui qui répond au besoin. Mais il faut changer le messager et son enseignement. Le Très-Haut n'est plus au Ciel, puisque la Station orbitale internationale y est, au Ciel et qu'elle n'y voit pas le Très-Haut et son environnement.

Au Ciel, on y a vu un nez rouge, certes, mais point de Très-Haut!

À la lumière de nos connaissances actuelles, Le Très-Haut et son environnement doivent être relocalisés, probablement au centre de l'Univers tel que nous le comprenons aujourd'hui. Le Très-Haut devra être relocalisé au centre du Big-Bang.

Une fois cette relocalisation faite, l'enseignement sera recalibré en conséquence et les choses pourront revenir à la normale.

Quand?

Il a fallût au monde romain près de 300 ans d'attente, jusqu'à la venue de l'empereur Constantin, pour ramener l'ordre moral, social et politique. C'est en favorisant la relocalisation du Très-Haut (passant du Mont Olympe vers encore plus haut, i.e. le Ciel) et donc, en permettant une totale refonte de l'enseignement moral que l'empereur a permis ces progrès. Des progrès qui ont duré jusqu'à aujourd'hui.

Mais faudra-t-il attendre nous aussi 300 ans? Et une nouvelle religion, pour un nouvel enseignement?

Pour le moment, nous avons un noir comme président de la principale puissance de notre monde. C'est un changement révolutionnaire; c'est un gros changement porteur d'espoir de renouveau pour tous. C'est déjà un gros pas dans cette direction du renouveau en tout.

Mais pour changer nos façons de prier, à nous tous, dans tous les pays, sous tous les auspices, il faudra beaucoup plus qu'un seul président noir. En fait, 3 siècles, ce ne sera peut-être pas de trop.

En attendant, faisons de notre mieux pour sauver notre propre morale.

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lacstjean · octobre 2009

Mon bon Lanhet.....je dois te dire que: Qui trop embrasse mal étreint!
Tu tires dans trop de direction, résultat, faudrait lire et relire et rerelire ton texte afin d'en sortir les éléments principaux et réussir à établir une ligne directrice compréhensible. Cependant, je ne crois pas que les gens viennent sur un forum MOTO afin de se prendre un mal de tête à force de se la casser à tenter de te traduire en français d'aujourd'hui. Plus simple!
Tu donnes l'impression d'écrire pour toi-même en situation d'hémorragie verbale. Trop c'est trop! Si au moins tu savais ponctuer ton texte d'un brin d'humour, d'une bonne joke de fesse, déjà, ça le rendrait plus sympathique.
M'enfin, désolé de t'en informer, mais n'écrit pas de livres en espérant me voir en acheter un! Fffffffff...pénible!

lacstjean · octobre 2009

Ahhh pis....tu déteins sur moi! Me voilà également aux prises avec l'hémorragie verbale dont je t'affuble! MEA CULPA!
Ce qui ne m'empêchera pas d'ajouter que tu me fais rire et pas qu'un peu avec ta ptite phrase: ''et les plus manipulateurs en profitent!''
Ben mon vieux, il serait temps que tu enlèves la poutre qui te bouche les deux yeux et que tu laisses en paix la ptite paille qui subsiste dans les nôtres!
Car, reviens à tes lamentations au sujet de la religion...et je te signalerai que les plus grands manipulateurs et profiteurs de tous les temps y prennent leur source. Le pouvoir corrompt...as-tu déjà entendu ça quelque part? Or, le plus ancien et sans doute le plus puissant pouvoir sur terre, c'est celui de la religion. Le Vatican abrite la corruption depuis toujours. La religion a TOUJOURS été une affaire d'argent et on parle ici de très très gros sous! On y mèle le sexe aussi si tu veux? Pis c'est beaucoup celui des ptits anges qui y est convoité selon les mauvaises apparences! Mais sur cette question là, il faut reconnaître que la religion n'aime pas beaucoup la lumière, préférant notablement opérer dans l'ombre. Alors tes références à la morale....pffff...si tu veux bien, je vais continuer à pratiquer la mienne de morale. Celle qui tend à faire le bien autour de moi, sans demander aux autres de vider leurs poches dans la mienne, sans abuser de la crédulité des plus faibles, et surtout, sans poigner le cul de ceux à qui je rends service!
Merci à toi de tendre l'autre joue sous mes attaques, en ne répliquant rien. Ça nous simplifiera la lecture! :lol: :lol:

ron · octobre 2009

a quand ton livre lacstjean?? :lol:

lacstjean · octobre 2009

Dieu vous en préserve! :lol: :lol: AAAAAAAMEN!

lanhet · octobre 2009

Salut Chichille,

Comme à l’habitude, je prends plaisir à te lire. Tes allégories motocyclistes ne font qu’ajouter à la justesse habituelle de tes propos. Ce coup-ci par contre, je crains que la complexité de mon intervention (c’est lacstjean qui doit se bidonner…) ait empêché mon idée de bien passer. Je suis en effet en accord quasi total avec ce que tu exprimes, mais je me permettrai quelques précisions.

Je crois effectivement au principe de la vision globale que tu proposes. J’y apporterais par contre une nuance : si on voulait parler de vraie globalité il faudrait monter au niveau cosmique, ce qui ne serait pas très commode pour tenter de régler nos bêtes problèmes humains. Je perçois plutôt les choses comme plusieurs « sous-globalités » qui en forment de plus grandes, qui en forment… Je m’intéressais au premier niveau dans mon texte, à celui de notre société occidentale, et plus particulièrement nord-américaine. Qu’on le veuille ou non, il faut parfois remonter aux sources si on veut comprendre ce qui se passe dans l’océan. L’histoire de la chute de notre société (inévitable, comme pour toutes celles qui l’ont précédée) sera sans doute une copie carbone de toutes les autres. Comme tu le dis si bien, l’effondrement des valeurs morales et spirituelles finit par avoir raison de tout. Ceux qui étudieront un jour la chute de notre civilisation pourront la mettre dans un contexte plus global.

Le point que je « tentais » d’amener est que la religion a été l’élément fusionnel qui a permis à l’homme de structurer des sociétés qui ont atteint un haut niveau d’évolution. Ces mêmes religions ont habituellement fait partie du processus de désintégration lorsque les valeurs fondamentales ont fait place à la soif du pouvoir sous toutes ses formes. Un fait reste, sans ce « liant » fondamental il est fort peu probable que le développement de la culture eut été possible. Tout le problème est là : la civilisation contient en son sein le germe de sa destruction et il ne semble pas y avoir d’alternative.

Malgré mon éducation cléricale, je ne suis absolument pas religieux. Comme beaucoup je constate avec horreur les abus passés et présents des religions d’ici et d’ailleurs. Je persiste tout de même à croire qu’il est illusoire de croire en l’existence d’une société basée sur la raison. On peut y rêver, comme on peut rêver aux bienfaits du communisme, mais en bout de ligne on réalise que l’animal humain finira par corrompre ce que son confrère plus évolué et visionnaire aura conçu. La religion offre la possibilité de créer un cadre qui sait englober les individus de tous niveaux et, par le fait même, créer une stabilité qui permet le développement, un peu comme le sédentarisme a permis la naissance de l’art chez nos ancêtres. On blâme notre religion de tous les maux, mais on oublie commodément que sans elle la grande culture ottomane n’aurait sans doute jamais atteint l’Europe. Ce sont les clercs et les érudits, dirigés par des visionnaires qui ont su préserver les bases sur lesquelles la Renaissance a pris forme. Évidemment il y a aussi eu les croisades, l’inquisition et tout le reste, mais malheureusement tout ça semble faire partie de l’inévitable cycle de l’évolution, et ce n’est pas nous du haut de notre société hyper-technologique qui allons y changer quoi que ce soit. Étrange comment le culte de la raison a remplacé la foi avec des résultats pas tellement plus concluants. Faut croire que rien n’est parfait…

En attendant, comme tu le dis, «… faisons de notre mieux pour sauver notre propre morale. »

lanhet · octobre 2009

Mon bon lacstjean,

Permet-moi de faire fi de tes recommandations au risque de voir rougir mon autre joue. De deux choses l’une : ou la complexité de mon texte le rend vraiment incompréhensible (ce qui n’est pas impossible, et dans ce cas ta harangue serait justifiée…), ou tu refuses de faire l’effort nécessaire pour comprendre mon propos. Peut-être même est-ce un juste mélange des deux. Quoiqu’il en soit, rien ni personne ne te force à lire mes élucubrations. Et surtout ne crains rien, je n’ai pas la moindre aspiration littéraire. Le « Café du coin » est un lieu d’expression libre et ça me convient amplement. Lorsqu’un sujet m’interpelle j’aime bien y ajouter mon mot dans ce style qui est mien. Si on préfère le style télégraphique des plus jeunes ou si on n’a rien à foutre de ce qui ne touche pas la moto, on n’a qu’à faire « scroll down ».

Je m’en voudrais de quitter sans faire une petite mise au point. Comme je le précisais dans un précédent « post », je ne suis absolument pas religieux contrairement à la conclusion que tu sembles avoir tirée. Une des raisons de mon éloignement de la religion, qui était pourtant encore très présente dans ma jeunesse, est justement certains abus de ses représentants. Je précisais dans mon « hémorragie » que j’ai fait des études classiques, évidemment à une époque où la plupart des enseignants étaient membres du clergé. J’ai eu le privilège douteux d’être de ceux dont on a abusé. Des détails ? Malgré ces événements qui m’ont marqué, je me suis toujours fait un devoir de faire de mon mieux pour observer les choses par le bon bout de la lorgnette, le plus rationnellement possible et sans y mêler mes émotions ou mes préférences. Dans la mesure du possible je ne façonne pas la réalité pour l’adapter à mes convictions. C’est cette vision que je tentais d’exprimer dans mon texte. Je pointais du doigt cette façon tellement humaine de jeter le bébé avec l’eau du bain. À force de le faire, on se retrouve les mains vides et sans espoir.

Si ça te dit, tu pourras toujours lire mon précédent « post ». En attendant je vais aller prendre mon coagulant (cé ti correct ça comme joke ?)

PS : en passant, « qui trop embrasse mal étreint » ne fait pas tellement « français d’aujourd’hui ». Faudrait peut-être veiller à traduire pour les membres du forum…

lacstjean · octobre 2009

Ben voilà Lanhet! :lol: :lol: Là, je suis content! Par contre, tu te trompes! Je ne me bidonne pas! Au contraire, j'ai simpelement pris plaisir à te lire! D'ailleurs, tu m'as bien fait rire, simplement rire, pas bidonner ni me moquer. Tu m'as également donné l'occasion de m'intéresser à ton propos.

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