Le vent du désert...

Aujourd'hui je suis allé faire une ride dans le désert d'Anza Borrego en californie mais je n'avais jamais vraiment vécu le "vent" du désert.
Tout allait bien pour me rendre; vent dans le dos qui poussait sauf que pour le retour....vent de face tellement fort que, sur le plat, que ce soit en 4e ou 5e vitesse, couché sur la moto, la poignée bien tordue, malgré ses 1500cc, ma vitesse maximale était de 110 kmh :shock: ...heureusement qu'une fois rendu dans les montagnes ça s'est calmé un peu. Méchante expérience à vivre :-O
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Réponses

  • Probablement la résistance dû a ton casque :D Je suis certain que sans lui tu aurais été plus aérodynamique :lol:
  • En m'arrêtant à une pause-pipi j'ai parlé à un biker qui n'avait pas de windshield et un petit bol comme casque et il me disait que la tête était à veille de lui arracher... :lol:
    Goldie me disait justement qu'ils ferment cette route assez souvent aux motos et aux vans à cause des vents mais je crois qu'aujourd'hui c'était vraiment limite.
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  • 8) De quelle route parles-tu exactement ? Ça semble être dans les environs de Julian ton désert !

    Est-ce ça veut dire qu'il faille manger la tarte strictement à l'intérieur sinon sur la terrasse dehors elle partirait au vent ? :wink:
  • VAC" said:
    8) De quelle route parles-tu exactement ? Ça semble être dans les environs de Julian ton désert !

    Est-ce ça veut dire qu'il faille manger la tarte strictement à l'intérieur sinon sur la terrasse dehors elle partirait au vent ? :wink:
    J'ai essayé de prendre la 78 mais je me serais fait "sandblaster" donc c'était sur la I-8 entre El Centro et Ocotillo...Pas dans le coin des tartes
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  • 8) Je note : il y'a des vents d'ouest dominants dans le désert au sud de la Californie. C'est essentiel de mettre ce genre d'info au carnet quand on est voyageur en moto. Au carnet des routes avec très forts vents, j'ai le Cap Hatteras, les Dakotas et la no.1. J'ai été chanceux, le vent du Pacifique n'a pas été cruel lors de mon passage mais semble t'il, il faut y apporter une attention particulière avant de s'y présenter. Certaines parties du Texas, que je n'ai pas parcouru encore, sont reconnues pour torturer les motocyclistes. Un signe avant coureur : la présence de parcs d'éoliennes. La recette : prendre entente avec un camionneur, les truck stops sont nombreux, pour le suivre de près dans les endroits dangereux. Un motocycliste m'a mentionné que ce genre de relation entre les camionneurs et les motocyclistes est répandue au Texas. Bel exemple d'entraide. Je serais curieux de vérifier ça mais pas de conduire dans ces conditions.

    Je me méfie des vents de travers qui arrivent par bourrasque et qui donnent des coups en faisant tasser la moto subitement ou qui frappent le casque comme si un boxeur s'entraîne sur notre tête.
  • VAC" said:
    8) Je note : il y'a des vents d'ouest dominants dans le désert au sud de la Californie. C'est essentiel de mettre ce genre d'info au carnet quand on est voyageur en moto. Au carnet des routes avec très forts vents, j'ai le Cap Hatteras, les Dakotas et la no.1. J'ai été chanceux, le vent du Pacifique n'a pas été cruel lors de mon passage mais semble t'il, il faut y apporter une attention particulière avant de s'y présenter. Certaines parties du Texas, que je n'ai pas parcouru encore, sont reconnues pour torturer les motocyclistes. Un signe avant coureur : la présence de parcs d'éoliennes. La recette : prendre entente avec un camionneur, les truck stops sont nombreux, pour le suivre de près dans les endroits dangereux. Un motocycliste m'a mentionné que ce genre de relation entre les camionneurs et les motocyclistes est répandue au Texas. Bel exemple d'entraide. Je serais curieux de vérifier ça mais pas de conduire dans ces conditions.

    Je me méfie des vents de travers qui arrivent par bourrasque et qui donnent des coups en faisant tasser la moto subitement ou qui frappent le casque comme si un boxeur s'entraîne sur notre tête.
    Extrêmement dangereux à faire. 1- Des débris de route se coincent entre les pneus de la van et sont éjectés par l'arrière à très grande vitesse
    2- On a pas le temps de voir s'il y a quelque chose à éviter sur la route.
    3- la moto sera pratiquement incontrôlable lors de la sortie du sillon de la van
    4- Un éclatement de pneu de la van arrive souvent.
    5- Lors d'un arrêt d'urgence de la van, le motocycliste aura un temps de réaction moindre.
    6- Durant mon voyage en 2005, je pratiquais cette méthode dans le mid-west et un trooper m'a arrêté pour "tailgating". Je n'ai pas eu de contravention parce que je n'étais pas de l'état mais j'ai eu droit à un sermon que je suis loin d'oublier.
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  • Il y a des endroits dans le sud ou j'ai rencontré des affiches qui nous disaient d'arrêter en cas de "sand rush" sur le bord de la route et attendre que ça passe avant de repartir.
    Vit ton rêve aujourd'hui pour pouvoir en avoir un autre demain
  • DLC" said:
    [quote="VAC"]8) Je note : il y'a des vents d'ouest dominants dans le désert au sud de la Californie. C'est essentiel de mettre ce genre d'info au carnet quand on est voyageur en moto. Au carnet des routes avec très forts vents, j'ai le Cap Hatteras, les Dakotas et la no.1. J'ai été chanceux, le vent du Pacifique n'a pas été cruel lors de mon passage mais semble t'il, il faut y apporter une attention particulière avant de s'y présenter. Certaines parties du Texas, que je n'ai pas parcouru encore, sont reconnues pour torturer les motocyclistes. Un signe avant coureur : la présence de parcs d'éoliennes. La recette : prendre entente avec un camionneur, les truck stops sont nombreux, pour le suivre de près dans les endroits dangereux. Un motocycliste m'a mentionné que ce genre de relation entre les camionneurs et les motocyclistes est répandue au Texas. Bel exemple d'entraide. Je serais curieux de vérifier ça mais pas de conduire dans ces conditions.

    Je me méfie des vents de travers qui arrivent par bourrasque et qui donnent des coups en faisant tasser la moto subitement ou qui frappent le casque comme si un boxeur s'entraîne sur notre tête.
    Extrêmement dangereux à faire. 1- Des débris de route se coincent entre les pneus de la van et sont éjectés par l'arrière à très grande vitesse
    2- On a pas le temps de voir s'il y a quelque chose à éviter sur la route.
    3- la moto sera pratiquement incontrôlable lors de la sortie du sillon de la van
    4- Un éclatement de pneu de la van arrive souvent.
    5- Lors d'un arrêt d'urgence de la van, le motocycliste aura un temps de réaction moindre.
    6- Durant mon voyage en 2005, je pratiquais cette méthode dans le mid-west et un trooper m'a arrêté pour "tailgating". Je n'ai pas eu de contravention parce que je n'étais pas de l'état mais j'ai eu droit à un sermon que je suis loin d'oublier.[/quote]

    8) Je le sais DLC, ce n'est pas recommandable. Je ne dis pas que moi-même je serais à l'aise avec ça, j'ai de la misère à rouler avec des bagnoles autour de moi sur la route (pas pour rien que j'adore l'ouest). Mais le gars qui m'a appris ça me mentionnait qu'il n'avait pas le choix. Plus capable d'avancer car épuisé de se battre contre le vent dans un endroit sans services, sans motels, en bref assez mal pris ou avancer est la seule solution. Et l'entente n'est pas sur de longues heures mais seulement sur la distance nécessaire pour sortir de la zone de turbulence ou de rejoindre un endroit où s'abriter. J'ai lu le blog d'un autre motocycliste québécois qui lui a pris la même entente pour réussir à passer à travers une tempète de sable.

    Mais il m'expliquait que de prendre entente avec le camionneur fait en sorte qu'il sait que tu es derrière lui, adapte sa conduite en conséquence et ensuite, il y'a une convention où il t'avertit avec ses lumières arrières de ce qui se retrouve en avant. En bref, il t'ouvre le chemin.

    Au mois de septembre au Dakota du Sud, à certains endroits, les vents froids et violents du nord m'ont vraiment fait peur. Sur certaines bourrasques, j'avais l'impression que la moto ne touchait plus la route et croyais me ramasser dans le décor. Les vents voulaient me pousser carrément en dehors. J'avais beau me coucher sur la moto, rabaisser le parebrise et me faire tout petit et compenser avec un contre braquage, c'était tout simplement dangereux. Un camionneur serait passé et m'aurait offert son aide, ce jourlà j'aurais accepté jusqu'à la prochaine ville.

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