Un cadeau à la St-Valentin..................................

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ET LES FILLES, LES GARS, UN CADEAU À VOUS FAIRE À LA ST-VALENTIN ABSOLUMENT...........ÇA PRESSE HI HI HI HI HI HI..............

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Assumer la Saint-Valentin
Publié le 12 février 2013 par lebonheurauquotidien
Il y a une chose impossible à faire cette semaine: oublier la Saint-Valentin. La fête des amoureux sera partout: dans les magasins, dans les journaux, à la radio, à la télé. Impossible de passer à côté, à moins de se terrer dans son sous-sol et de couper l’électricité…ou de partir en Afghanistan… Il y a une limite à l’évitement !

La Saint-Valentin peut être très jolie pour bien des amoureux. Une façon de célébrer le couple. C’est aussi une fête que l’on peut vivre entre amies de filles, avec ses enfants, ce qui la rend différente, mignonne ou festive. Mais il y a un mais…Cette fête que plusieurs qualifient de purement commerciale, a aussi un immense pouvoir : celui de décevoir. Surtout si les attentes sont trop élevées. Pourquoi ? Célébrer la Saint-Valentin, c’est la norme. La fête a travaillé fort et réussit à en imposer. Ce qui fait que l’on risque fortement d’être jugé si l’on décide de ne pas « embarquer » dans le bateau rouge.

De plus, la Saint-Valentin est sexiste. C’est une fête qui génère de la pression surtout d’un côté. Devinez lequel? Les attentes des femmes sont généralement beaucoup plus élevées que celles des hommes lorsque le 14 février se pointe. Pourquoi ? Disons simplement que les contes de fées sont encore imprégnés dans notre souvenir, que les femmes valorisent énormément « l’idée » du couple romantique, de la symbolique. L’absence de cadeau ou pire, l’oubli de la fête égale parfois la conclusion qu’il y a absence d’amour.

Attention, les hommes ne sont pas nécessairement contre l’ idée de la Saint-Valentin, c’est juste que pour eux, la symbolique accordée à cette journée ne risque pas de remettre en cause l’entièreté de la relation.

Laissons aussi la place ici aux exceptions qui empêchent les généralisations. Certaines femmes se foutent de la Saint-Valentin. Certains hommes aimeraient bien une attention particulière jeudi.

La pression de la Saint-Valentin, c’est à peu près ceci :

-Il faut y penser

-Il faut prévoir un cadeau

-Il faut peut-être prévoir un cadeau original et inventif

-Il faut offrir « le bon » cadeau, c’est-à-dire deviner le désir de l’autre et aller parfois même jusqu’à le précéder.

-Il faut avoir reçu « un meilleur » cadeau que la voisine ou la belle-soeur. La comparaison est l’amie rose de la pérennité rouge de la Saint-Valentin. Elle regarde par-dessus son épaule.

Il y a de quoi devenir fou ! D’abord, tous ces « il faut », qui mettent une pression indue. Tous ces non-dits qui obligent à se transformer en devin.

N’oublions pas maintenant les célibataires ! Y a-t-il une journée qui stigmatise davantage que la Saint-Valentin? Avec Noël, c’est la totale!

Comment éviter alors d’être déçu(e) à la Saint-Valentin?

En étant transparente. Je l’ai écrit au féminin à dessein. Je sais c’est sexiste. Il n’est pas réaliste de penser que notre amoureux doive deviner:

1) Que lorsque l’on dit que l’on ne veut rien pour la Saint-Valentin, nous nous racontons souvent des histoires. Nous voudrions bien que ce soit vrai…mais nous ne sommes pas encore rendues à cette sagesse qui consiste à renoncer aux biens de la terre que l’on retrouve en boutique avec du rouge et des cœurs.

2) Que nous n’allons pas associer le fait de ne pas avoir de cadeau à une sorte de désintéressement de SA part. Encore là, nous sommes au coeur d’un « work in progress » vers la sagesse. Mais ce ne sera pas cette année.

Solution pour une belle Saint-Valentin :

Faire des demandes. « Quoi? Mais ce n’est nullement romantique. » L’un n’empêche pas l’autre. Ce n’est pas parce que je dis à mon conjoint que je souhaite célébrer la fête des amoureux que ce ne sera obligatoirement pas romantique. Je peux même suggérer des façons de le faire, exprimer le fait que je souhaite une fête de couple ou familiale, avec ou sans cadeau. L’important c’est d’exprimer en toute humilité que je me suis fait avoir par le côté commercial de la fête et que je souhaite quand même y apporter un aspect personnel et festif. Ainsi, je m’assume, je commence doucement à sortir d’un conte de fées qui me rend sans cesse déçue (avec un « e »), triste et rancunière pour les deux semaines suivantes.

Je suis responsable de mon bonheur…à la Saint-Valentin ainsi que les 15, 16 ,17…

Bonne St-Valentin à tous.


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