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Message de Serge Huard
Lettre ouverte à Moto Mag
Écrit par : Admin - le Samedi, 25 Octobre 2008 - 17:16
Qui sont nos véritables adversaires?
Comme je ne dispose pas de beaucoup de temps libre pour participer aux forums électroniques - et de plus je dois aussi avouer ne pas avoir vraiment de disposition pour ce genre de communication, à tort ou à raison -, je laisse aux autres membres du Comité d'action politique motocycliste le soin d'y présenter, de défendre nos positions et de répondre aux questions qui nous concernent. C'est un travail qu'ils font très bien et avec beaucoup plus de... disons de diplomatie... que je ne pourrais le faire.
Cela dit, on a porté à mon attention quelques dizaines d'échanges et de prises de position exprimés récemment dans divers forums en me demandant si possible de bien vouloir les commenter. Étant donné la teneur de certains de ces propos - dont quelques-uns sont d'authentiques attaques en règle contre le CAPM, quand ce n'est pas contre les personnes qui le composent -, je crois de mon devoir de prendre le temps nécessaire pour au moins porter à l'attention des motocyclistes une situation qui risque d'avoir des conséquences néfastes dans l'évolution du dossier des permis de conduire et de la tarification des motocyclettes.
À la lecture de ces dits propos, il est évident qu'une certaine confusion règne chez une minorité, petite mais bruyante, lorsqu'il s'agit de savoir qui sont nos véritables adversaires. A en croire certains des participants de ces forums, l'adversaire, voire l'ennemi, des motocyclistes serait le CAPM. Rien de moins. Pas ceux qui sont en face des motocyclistes, pas ceux qui ne font rien, pas ceux qui s'en foutent, mais ceux qui s'impliquent le plus. Personne d'autre. Aussi irréfléchi et stupide que cela puisse paraître.
Deux mises au point s'imposent avant de poursuivre : premièrement, étant donné que j'utilise le « je », ce texte ne représente pas l'opinion de l'organisation à laquelle j'appartiens et dans laquelle j'occupe diverses fonctions, mais d'évidence simplement celle d'un de ses membres; deuxièmement, je ne confonds absolument pas ces basses attaques avec des critiques qui, elles, selon la perspective qui est mienne, ne sont pas seulement acceptables mais vraiment invitées et souhaitables par quiconque veut progresser.
Enfin, je n'ignore pas que, pour plus d'un de cette petite minorité, ce qui dépasse une vingtaine de lignes est hors de leur portée (surtout qu'il n'y aura pas d'images ni de p'tits bonhommes), donc qu'il y a de fortes chances que ce message ne les rejoigne pas, qu'ils ont déjà une opinion toute faite sur ce qu'ils n'ont pas encore lu et qu'ils ne prendront jamais le temps de lire (c'est plus facile et moins fatigant). Ceux-là, je préfère les laisser s'amuser sur leur clavier. Le but de mon message est plutôt de rejoindre ceux qui ne sont pas ou peu informés sur les agissements de certains énergumènes, mais qui sont ouverts d'esprit et qui ont assez d'audace pour remettre les pendules à l'heure, car il est d'une importance vitale de continuer à cibler le véritable adversaire, soit la SAAQ et le gouvernement actuel, tout en permettant à ceux qui se battent pour les motocyclistes d'effectuer leur travail sans se faire sans cesse sournoisement attaquer par de glorieux Zorro anonymes.
Propos de tavernes nouvelles versions
Il n'y a pas si longtemps, à tous les soirs ou peu s'en fallait, dans les tavernes et autres abreuvoirs publics du Québec, devant une grosse bière, de joyeux radicaux changeaient le monde, c'était la révolution, rien de moins... pour, dès le lendemain matin, tout oublier pour tout recommencer. Aujourd'hui, évolution oblige, l'écran remplaçant la grosse bière de jadis, les rejetons de ces camarades radicaux n'ont même plus besoin de sortir de leur cachette et, en plus, ils ne sont même pas obligés de se faire connaître ni même de minimalement montrer leur visage. Ça rend le radicalisme plus abordable.
Cela dit, il existe une différence fondamentale entre l'époque des propos radicaux des tavernes d'autrefois et celle de ces mêmes propos sur les claviers : dans la première époque, ces dires n'avaient rarement d'impact hors des abreuvoirs publics, alors que dans la deuxième, celle qui nous concerne aujourd'hui, ils peuvent en avoir sur la place publique. Si ce n'était de cette caractéristique particulière, comme jadis on pourrait se contenter de simplement en rire, mais, comme ces propos risquent de compromettre le fruit du travail de toute une génération d'activistes motocyclistes, car demeurer silencieux pourrait être perçu par certains comme une faiblesse sinon une forme d'admission, d'où ce message.
Il va sans dire que plusieurs dizaines de pages ne suffiraient pas à répondre à toutes ces attaques sournoises - une calomnie, contrairement à sa contrepartie, peut ne nécessiter que quelques lignes -, je me limiterai donc à quelques spécimens parmi les plus pernicieux (et, je tiens à le souligner, sans changer un seul iota de leurs propos).
Négocier? « pfffff »!
En réponse à un appel à l'action que lançait le porte-parole du CAPM le 21 août dernier, un illustre anonyme répondait : « Si vous nous démontrer qu'on va à la guerre, ok je suis partant, mais si vous nous ditent : on va négotier avec eux..... pfffff I'm out. !!! ».
* × Il est prêt pour la «guerre» celui-là, rien de moins, mais pas au point de s'identifier. Bizarre. S'il y a une «guerre» comment pourrait-il être contacté?
* × La négociation, pour lui, c'est «pfffff» [sic]. Si je comprends bien le «pfffff», on devrait aller à la «guerre» (anonymement, of course), de cette façon le parlement, ainsi que la SAAQ, seraient impressionnés au point de nous concéder, sans négocier, tout ce qu'on voudrait. Pour bien prouver son point, il conseille d'«aller suivre une session avec le syndicat des cols bleus de la ville de montréal»; notre Zorro devrait peut-être commencer par suivre lui-même ses conseils avant de les donner aux autres, il apprendrait alors que toutes manifestations ou actions du genre (en admettant que c'est ce qu'il entend par «guerre») ont précisément comme objectif de forcer la partie adverse à négocier, que refuser de négocier, c'est laisser l'adversaire décider seul. Pfffff... pardon, pas fort comme raisonnement.
* × Enfin, ce même Zorro dit s'être fait «enculé par le gouvernementet les gens qui mon dit de m'asseoir et attendre » [sic]; pour ce qui est de la pénétration anale par le gouvernement, c'est un des risques que prend quelqu'un qui a le tort ou la faiblesse de ne pas se présenter face-à-face. Tant qu'aux gens qui lui ont dit de s'asseoir et d'attendre pour ensuite l'«enculer» [merde, ça fait beaucoup de monde dans un si petit endroit], j'ignore de qui il parlait mais ce qui est certain c'est que, si j'étais à sa place, je cesserais immédiatement de les fréquenter. Quant au CAPM, ce qu'il demandait, c'était de se mobiliser et de s'impliquer activement de manière à agir au moment opportun et dans le cadre d'une stratégie. Étant donné que les Zorro sont évidemment anonymes, il n'est pas possible de vérifier si ce dernier est effectivement sur la liste de ceux qui ont donné leur identité et coordonnés pour s'impliquer activement... Que dire d'autre?
« Ça donne rien de parlé, y faut de l'action tout suite [...] »
« Le CAMP ne fait que discuté... » [sic]. Aucun indice sur l'identité de l'auteur de cette profonde réflexion, sauf qu'il n'est pas interdit de penser que cet autre anonyme est lecteur d'Astérix et partisan de la stratégie d'Obélix. Il serait très intéressant de voir de quelle manière une action - n'importe quelle action - pourrait être entreprise et menée à terme sans parler.
* × Dans la vraie vie, contrairement aux bandes dessinées, la réalité est très différente. Agir sans parole, donc sans communication ni stratégie, c'est agir comme un taureau dans une corrida: ça peut impressionner le public de foncer sur celui qui te provoque en agitant un chiffon rouge, mais il ne faut pas oublier que le taureau n'a, finalement, jamais le dessus et qu'il finit à l'abattoir.
* × De l'action, certes il en faut, c'est même d'une absolue nécessité, mais la parole doit obligatoirement précéder et accompagner toute forme d'action à défaut de quoi elle ne signifie rien donc ne produit rien de positif. Ça devrait pourtant être, il me semble, d'une évidence la plus élémentaire.
Une démonstration classique de bassesse et de racisme inverti
L'auteur du texte qui suit, à la différence des Zorro anonymes, a eu le courage de signer de son nom véritable, alors en toute justice, je me sens dans l'obligation de le reproduire intégralement, en italique, toujours sans en changer un seul iota mais avec mes commentaires. Avant de continuer, je me dois de vous avouer franchement que j'ai dû vérifier auprès de quelques personnes mieux informées que moi pour m'assurer qu'il s'agissait bel et bien du célèbre Père Bleu, car j'avais la naïveté de l'estimer comme une personne à tout le moins réfléchie...
Marci à la Coalition et à M. Noiseux pour cette diminutions des augmentations appréhendées, personnellement, je ne saurais prendre aucune gloire dans un échec. [sic]
* × Mais où a-t-il lu que la Coalition, le CAPM et/ou Normand Noiseux prétend(ent) avoir obtenu une victoire? C'est un fait que nous avons perdu une bataille, et c'est d'ailleurs ce que nous clamons partout et sans cesse, mais en rappelant aussi et surtout qu'une bataille perdue n'est jamais la terminaison d'une lutte, du moins en ce qui concerne le CAPM... et ce ne sont pas des paroles en l'air, comme le démontre son histoire.
De plus, marci de nous rappeler que seul le CAPM et la Coalition savent comment effectuer des moyens de pression et pour nous rappeler qu'il ne faut pas prendre d'action précipité... [sic]
* × Dans les faits, ce que le CAPM a toujours affirmé c'est que, premièrement, une petite minorité comme les motocyclistes a tout intérêt à agir avec cohésion et que, deuxièmement, aucune des composantes de cette minorité ne détenant la vérité absolue (sauf, évidemment quelques illuminés) il y a nécessité de s'unir. Pour ce qui est d'éviter des actions précipitées, son texte est une preuve évidente que la réflexion doit précéder l'action, que dans un corps c'est la tête qui doit décider et non les bras.
Comme les curées de voilà bien longtemps et comme les centrales syndicales qui les ont remplacer aujourd'hui : « Donne moé de ton argent pi j'vais m'occuper de tes problèmes » [sic]
* × Quelqu'un qui croit qu'il suffit simplement et uniquement de donner de l'argent à une organisation pour que ses problèmes s'évaporent... tout comme, d'ailleurs, quelqu'un qui croit que l'argent n'est pas nécessaire à une organisation qui s'occupe de problèmes... est tout simplement irréaliste. Il n'est pas mentionné s'il parlait de son argent ou de celui des autres, c'aurait été intéressant de la savoir...
Pi le café avec Messieux Harbour et Collerette, il était bon M. Noiseux? C'est tu le fun de jouer au VIP? C'est tu le fun de se faire fourrer par ses nouveaux petits amis? [sic]
* × Ben là, franchement, c'est carrément dégueulasse ce que ce triste personnage écrit. Attaquer les idées, c'est une chose acceptable, mais vomir sur une personne c'est une toute autre chose, surtout quand ça vient d'une personne qui ne laisse et n'a jamais laissé une seule trace d'un dévouement quelconque un tant soit peu perceptible dans la défense et la promotion des droits et libertés des motocyclistes... et que la cible est l'une des personnes à qui l'on demande le plus et qui donne le plus, qui ne compte ni le temps ni l'argent, ni les efforts ni le travail, qu'il consacre avec passion à cette cause qui, pour lui, est sacrée. Qu'est-ce que le M. Bleu connaît de Normand Noiseux pour dire pareille énormité. Est-ce qu'il a déjà eu l'occasion de le rencontrer? De lui parler? Était-il présent lors des négociations avec la SAAQ? Est-ce qu'il a la moindre idée de ce qui c'est dit et de la manière que ce fut dit? J'ai déjà eu connaissance d'attaques mesquines, cheap comme on dit, mais celle-là est parmi les pires. La réalité est la suivante: Normand Noiseux n'a pas à «jouer au VIP», il est de toute évidence un VIP en matière de politique motocycliste au Québec... comme ne l'ignore pas tous ceux qui sont impliqués, comme le savent tous ceux qui suivent l'évolution des dossiers dans ce domaine, comme le prouve les attaques contre sa personne qui viennent des Zorro anonymes (les a-t-on déjà vu attaquer ceux qui ne font rien?).
Désolé cher amis, mais comme l'Histoire l'a montré à plusieurs reprises; le québécois s'est encore fait fourrer par son élite. La tribu québécoise à ce qu'elle mérite! Le québécois n'a pas le courage nécessaire pour être respecter. [sic]
* × On croirait lire le Doc Mailloux, un autre glorieux raciste inverti. Claude Jasmin décrit, mieux que je ne pourrais le faire ce genre d'individus méprisants, en ces termes: «Le raciste ordinaire méprise les étrangers. L'inverti méprise les siens. Les autres, à ses yeux, sont tous parfaits et les nôtres sont tous des crétins, des incapables. Le raciste inverti méprise qui il est et qui nous sommes. C'est cela la pathologie du raciste inverti.»
Pi c'est pas un blocage du pont de la Concorde, organisé à la dernière minute qui pourra changer quelque chose. [sic]
* × Là, il se trompe de cible puisque cette initiative n'en était pas une du CAPM, mais plutôt celle de quelques motocyclistes qui ont le défaut d'être québécois et de vouloir agir... sans le consulter.
Ou bien vous croyez à votre idéal et vous la défendez avec tous les moyens à votre disposition, sans compter à la dépense ou au risque en cas d'échec, ou bien vous acceptez le sort qui vous est imposé, Ou bien, comme le loup justement, vous vivez en liberté, la queue bien droite, au risque d'y laisser sa peau, ou bien vous vivez le reste de vos jours la queues entre les pattes. »
Et c'est signé « Luc Père Bleu Brière » [et re-sic]
* × C'est bien de comprendre ce que le mot idéalisme signifie, c'est triste d'être incapable de mettre en pratique ce qu'on comprend, ce qui prouve encore une fois, si besoin était, que compréhension et action sont des concepts distincts et que l'un n'implique pas nécessairement l'autre.
* × Le message qu'envoie la prose «bleu» est que
1. ni la Coalition,
2. ni le CAPM,
3. ni les curés, ni les syndicats,
4. ni M. Noiseux,
5. ni les Québécois
6. n'ont « le courage pour être respecter » [re-re-sic].
Ne reste que Luc Père Bleu Brière (à moins qu'il soit, lui aussi, un Québécois, puisque c'est une maladie qui peut arriver dans les meilleures familles). Dommage qu'il ne se soit pas dévoilé un peu plus tôt... les sauveurs sont tellement rares de nos jours.
Le CAPM, « de la frime, du vent, du bombage de torse ridicule »
Une autre illustrissime anonyme (enfin presque) y va d'une diatribe qui ne ferait pas bleuir de colère le Père précédemment mentionné. Je vous épargne une bonne partie de ses suggestions et commentaires pour passer directement aux points qui touchent ceux qui agissent en plus de parler :
Le leadership des organisations supposées représenter les motocyclistes du Québec, de la frime, du vent, du bombage de torse ridicule (« ... on va envoyer les photos des morts à motos », et « on demande votre démission ») même pas une lettre dans les journaux nationaux - ça doit rigoler fort dans les bureaux de la SAAQ à Québec!
* × Il va sans dire que des photos de motocyclistes morts suite à une décision irresponsable de la part des autorités et demander la démission de ceux qui en sont les auteurs, ça n'a pas le même poids que de faire «un pique-nique chez M. Harbour». C'est l'évidence même. Alors, cessons immédiatement nos activités et moyens de pression et préparons les sandwichs. Ne reste qu'à déterminer s'ils seront au jambon ou aux œufs, à la moutarde ou à la mayonnaise.
Je crois qu'on doit tous parler de nos états d'âme à notre concessionnaire. Après tout c'est leur industrie et leur gagne-pain. Leur regroupement (AMMQ) a fait la gaffe de se joindre à cette coallition désavantagée dès le départ (la SAAQ haïe le CAPM) dans ses pseudos négociations avec les hauts fonctionnaires qui font du « motorcyclistbashing ». Et c'est signé : Monoseat.
* × Si tel est effectivement le cas, ces hauts fonctionnaires sont loin d'être les seuls à faire du «motorcyclistbashing»... et ils ont beaucoup à apprendre avant d'atteindre le niveau de Monoseat, même si eux aussi haïssaient le CAPM. Je m'abstiens de commentaire en ce qui concerne la «gaffe» de l'Association des marchands de motos du Québec parce que cette accusation n'est basée sur rien d'autre qu'une haine aussi incontrôlable qu'hystérique envers le CAPM et que la haine ça ne se raisonne pas. Tant qu'à son évaluation des négociations qui eurent lieu avec la SAQQ, elle ne prouve qu'une chose: l'ignorance de ce qui a été dit, de ce qui a été fait, de ce qui s'est produit et de ce qui reste à faire.
ALORS, QUI SONT LES VÉRITABLES ADVERSAIRES?
Comme dans toutes les batailles, pour les combattants l'adversaire est en face de lui... même si certains font le jeu de l'autre. Dans le cas présent, l'adversaire est la SAAQ - et le ministère des Transports qui se cache bien à l'abri de la loi 55 - et c'est à elle que fait face le CAPM (et la Coalition). Et c'est contre elle que le CAPM dirige toutes ses énergies... enfin presque toutes, car nous nous devons d'en consacrer une petite partie à protéger nos arrières.
La critique, je le répète, non seulement nous la souhaitons mais nous l'invitons parce que nous l'estimons nécessaire. Par contre, les attaques sournoises et pernicieuses, c'est une tout autre chose, non seulement parce qu'elles accaparent une partie de nos énergies qui pourrait être utilisée à des fins plus productives, mais surtout parce qu'elles démobilisent, démoralisent découragent ceux qui s'impliquent ou qui voudraient s'impliquer activement.
Si j'ai cru nécessaire de prendre le temps de répondre à ces attaques, c'est essentiellement pour deux raisons :
* × premièrement, c'est pour dire à ceux qui s'impliquent activement et bénévolement, avec idéalisme et passion, de ne pas céder devant la bassesse de quelques énergumènes, aussi blessants et injustes que soient leurs propos parce c'est de leur travail que des solutions à nos problèmes peuvent surgir;
* × Deuxièmement, c'est pour demander aux motocyclistes en général d'être solidaires avec ceux qui ont à cœur la défense et la promotion de leurs droits et libertés.
Quant à ceux qui croient que leurs véritables adversaires sont ceux qui se battent au lieu de se contenter de parler, s'il est impossible de les faire taire, leur répondre, les remettre à leur place est la moindre des choses que tout un chacun peut faire.
Serge Huard, motocycliste et membre du CAPM
Le CAPM a répondu officiellement.
Écrit par : Admin - le Samedi, 25 Octobre 2008 - 17:16
Qui sont nos véritables adversaires?
Comme je ne dispose pas de beaucoup de temps libre pour participer aux forums électroniques - et de plus je dois aussi avouer ne pas avoir vraiment de disposition pour ce genre de communication, à tort ou à raison -, je laisse aux autres membres du Comité d'action politique motocycliste le soin d'y présenter, de défendre nos positions et de répondre aux questions qui nous concernent. C'est un travail qu'ils font très bien et avec beaucoup plus de... disons de diplomatie... que je ne pourrais le faire.
Cela dit, on a porté à mon attention quelques dizaines d'échanges et de prises de position exprimés récemment dans divers forums en me demandant si possible de bien vouloir les commenter. Étant donné la teneur de certains de ces propos - dont quelques-uns sont d'authentiques attaques en règle contre le CAPM, quand ce n'est pas contre les personnes qui le composent -, je crois de mon devoir de prendre le temps nécessaire pour au moins porter à l'attention des motocyclistes une situation qui risque d'avoir des conséquences néfastes dans l'évolution du dossier des permis de conduire et de la tarification des motocyclettes.
À la lecture de ces dits propos, il est évident qu'une certaine confusion règne chez une minorité, petite mais bruyante, lorsqu'il s'agit de savoir qui sont nos véritables adversaires. A en croire certains des participants de ces forums, l'adversaire, voire l'ennemi, des motocyclistes serait le CAPM. Rien de moins. Pas ceux qui sont en face des motocyclistes, pas ceux qui ne font rien, pas ceux qui s'en foutent, mais ceux qui s'impliquent le plus. Personne d'autre. Aussi irréfléchi et stupide que cela puisse paraître.
Deux mises au point s'imposent avant de poursuivre : premièrement, étant donné que j'utilise le « je », ce texte ne représente pas l'opinion de l'organisation à laquelle j'appartiens et dans laquelle j'occupe diverses fonctions, mais d'évidence simplement celle d'un de ses membres; deuxièmement, je ne confonds absolument pas ces basses attaques avec des critiques qui, elles, selon la perspective qui est mienne, ne sont pas seulement acceptables mais vraiment invitées et souhaitables par quiconque veut progresser.
Enfin, je n'ignore pas que, pour plus d'un de cette petite minorité, ce qui dépasse une vingtaine de lignes est hors de leur portée (surtout qu'il n'y aura pas d'images ni de p'tits bonhommes), donc qu'il y a de fortes chances que ce message ne les rejoigne pas, qu'ils ont déjà une opinion toute faite sur ce qu'ils n'ont pas encore lu et qu'ils ne prendront jamais le temps de lire (c'est plus facile et moins fatigant). Ceux-là, je préfère les laisser s'amuser sur leur clavier. Le but de mon message est plutôt de rejoindre ceux qui ne sont pas ou peu informés sur les agissements de certains énergumènes, mais qui sont ouverts d'esprit et qui ont assez d'audace pour remettre les pendules à l'heure, car il est d'une importance vitale de continuer à cibler le véritable adversaire, soit la SAAQ et le gouvernement actuel, tout en permettant à ceux qui se battent pour les motocyclistes d'effectuer leur travail sans se faire sans cesse sournoisement attaquer par de glorieux Zorro anonymes.
Propos de tavernes nouvelles versions
Il n'y a pas si longtemps, à tous les soirs ou peu s'en fallait, dans les tavernes et autres abreuvoirs publics du Québec, devant une grosse bière, de joyeux radicaux changeaient le monde, c'était la révolution, rien de moins... pour, dès le lendemain matin, tout oublier pour tout recommencer. Aujourd'hui, évolution oblige, l'écran remplaçant la grosse bière de jadis, les rejetons de ces camarades radicaux n'ont même plus besoin de sortir de leur cachette et, en plus, ils ne sont même pas obligés de se faire connaître ni même de minimalement montrer leur visage. Ça rend le radicalisme plus abordable.
Cela dit, il existe une différence fondamentale entre l'époque des propos radicaux des tavernes d'autrefois et celle de ces mêmes propos sur les claviers : dans la première époque, ces dires n'avaient rarement d'impact hors des abreuvoirs publics, alors que dans la deuxième, celle qui nous concerne aujourd'hui, ils peuvent en avoir sur la place publique. Si ce n'était de cette caractéristique particulière, comme jadis on pourrait se contenter de simplement en rire, mais, comme ces propos risquent de compromettre le fruit du travail de toute une génération d'activistes motocyclistes, car demeurer silencieux pourrait être perçu par certains comme une faiblesse sinon une forme d'admission, d'où ce message.
Il va sans dire que plusieurs dizaines de pages ne suffiraient pas à répondre à toutes ces attaques sournoises - une calomnie, contrairement à sa contrepartie, peut ne nécessiter que quelques lignes -, je me limiterai donc à quelques spécimens parmi les plus pernicieux (et, je tiens à le souligner, sans changer un seul iota de leurs propos).
Négocier? « pfffff »!
En réponse à un appel à l'action que lançait le porte-parole du CAPM le 21 août dernier, un illustre anonyme répondait : « Si vous nous démontrer qu'on va à la guerre, ok je suis partant, mais si vous nous ditent : on va négotier avec eux..... pfffff I'm out. !!! ».
* × Il est prêt pour la «guerre» celui-là, rien de moins, mais pas au point de s'identifier. Bizarre. S'il y a une «guerre» comment pourrait-il être contacté?
* × La négociation, pour lui, c'est «pfffff» [sic]. Si je comprends bien le «pfffff», on devrait aller à la «guerre» (anonymement, of course), de cette façon le parlement, ainsi que la SAAQ, seraient impressionnés au point de nous concéder, sans négocier, tout ce qu'on voudrait. Pour bien prouver son point, il conseille d'«aller suivre une session avec le syndicat des cols bleus de la ville de montréal»; notre Zorro devrait peut-être commencer par suivre lui-même ses conseils avant de les donner aux autres, il apprendrait alors que toutes manifestations ou actions du genre (en admettant que c'est ce qu'il entend par «guerre») ont précisément comme objectif de forcer la partie adverse à négocier, que refuser de négocier, c'est laisser l'adversaire décider seul. Pfffff... pardon, pas fort comme raisonnement.
* × Enfin, ce même Zorro dit s'être fait «enculé par le gouvernementet les gens qui mon dit de m'asseoir et attendre » [sic]; pour ce qui est de la pénétration anale par le gouvernement, c'est un des risques que prend quelqu'un qui a le tort ou la faiblesse de ne pas se présenter face-à-face. Tant qu'aux gens qui lui ont dit de s'asseoir et d'attendre pour ensuite l'«enculer» [merde, ça fait beaucoup de monde dans un si petit endroit], j'ignore de qui il parlait mais ce qui est certain c'est que, si j'étais à sa place, je cesserais immédiatement de les fréquenter. Quant au CAPM, ce qu'il demandait, c'était de se mobiliser et de s'impliquer activement de manière à agir au moment opportun et dans le cadre d'une stratégie. Étant donné que les Zorro sont évidemment anonymes, il n'est pas possible de vérifier si ce dernier est effectivement sur la liste de ceux qui ont donné leur identité et coordonnés pour s'impliquer activement... Que dire d'autre?
« Ça donne rien de parlé, y faut de l'action tout suite [...] »
« Le CAMP ne fait que discuté... » [sic]. Aucun indice sur l'identité de l'auteur de cette profonde réflexion, sauf qu'il n'est pas interdit de penser que cet autre anonyme est lecteur d'Astérix et partisan de la stratégie d'Obélix. Il serait très intéressant de voir de quelle manière une action - n'importe quelle action - pourrait être entreprise et menée à terme sans parler.
* × Dans la vraie vie, contrairement aux bandes dessinées, la réalité est très différente. Agir sans parole, donc sans communication ni stratégie, c'est agir comme un taureau dans une corrida: ça peut impressionner le public de foncer sur celui qui te provoque en agitant un chiffon rouge, mais il ne faut pas oublier que le taureau n'a, finalement, jamais le dessus et qu'il finit à l'abattoir.
* × De l'action, certes il en faut, c'est même d'une absolue nécessité, mais la parole doit obligatoirement précéder et accompagner toute forme d'action à défaut de quoi elle ne signifie rien donc ne produit rien de positif. Ça devrait pourtant être, il me semble, d'une évidence la plus élémentaire.
Une démonstration classique de bassesse et de racisme inverti
L'auteur du texte qui suit, à la différence des Zorro anonymes, a eu le courage de signer de son nom véritable, alors en toute justice, je me sens dans l'obligation de le reproduire intégralement, en italique, toujours sans en changer un seul iota mais avec mes commentaires. Avant de continuer, je me dois de vous avouer franchement que j'ai dû vérifier auprès de quelques personnes mieux informées que moi pour m'assurer qu'il s'agissait bel et bien du célèbre Père Bleu, car j'avais la naïveté de l'estimer comme une personne à tout le moins réfléchie...
Marci à la Coalition et à M. Noiseux pour cette diminutions des augmentations appréhendées, personnellement, je ne saurais prendre aucune gloire dans un échec. [sic]
* × Mais où a-t-il lu que la Coalition, le CAPM et/ou Normand Noiseux prétend(ent) avoir obtenu une victoire? C'est un fait que nous avons perdu une bataille, et c'est d'ailleurs ce que nous clamons partout et sans cesse, mais en rappelant aussi et surtout qu'une bataille perdue n'est jamais la terminaison d'une lutte, du moins en ce qui concerne le CAPM... et ce ne sont pas des paroles en l'air, comme le démontre son histoire.
De plus, marci de nous rappeler que seul le CAPM et la Coalition savent comment effectuer des moyens de pression et pour nous rappeler qu'il ne faut pas prendre d'action précipité... [sic]
* × Dans les faits, ce que le CAPM a toujours affirmé c'est que, premièrement, une petite minorité comme les motocyclistes a tout intérêt à agir avec cohésion et que, deuxièmement, aucune des composantes de cette minorité ne détenant la vérité absolue (sauf, évidemment quelques illuminés) il y a nécessité de s'unir. Pour ce qui est d'éviter des actions précipitées, son texte est une preuve évidente que la réflexion doit précéder l'action, que dans un corps c'est la tête qui doit décider et non les bras.
Comme les curées de voilà bien longtemps et comme les centrales syndicales qui les ont remplacer aujourd'hui : « Donne moé de ton argent pi j'vais m'occuper de tes problèmes » [sic]
* × Quelqu'un qui croit qu'il suffit simplement et uniquement de donner de l'argent à une organisation pour que ses problèmes s'évaporent... tout comme, d'ailleurs, quelqu'un qui croit que l'argent n'est pas nécessaire à une organisation qui s'occupe de problèmes... est tout simplement irréaliste. Il n'est pas mentionné s'il parlait de son argent ou de celui des autres, c'aurait été intéressant de la savoir...
Pi le café avec Messieux Harbour et Collerette, il était bon M. Noiseux? C'est tu le fun de jouer au VIP? C'est tu le fun de se faire fourrer par ses nouveaux petits amis? [sic]
* × Ben là, franchement, c'est carrément dégueulasse ce que ce triste personnage écrit. Attaquer les idées, c'est une chose acceptable, mais vomir sur une personne c'est une toute autre chose, surtout quand ça vient d'une personne qui ne laisse et n'a jamais laissé une seule trace d'un dévouement quelconque un tant soit peu perceptible dans la défense et la promotion des droits et libertés des motocyclistes... et que la cible est l'une des personnes à qui l'on demande le plus et qui donne le plus, qui ne compte ni le temps ni l'argent, ni les efforts ni le travail, qu'il consacre avec passion à cette cause qui, pour lui, est sacrée. Qu'est-ce que le M. Bleu connaît de Normand Noiseux pour dire pareille énormité. Est-ce qu'il a déjà eu l'occasion de le rencontrer? De lui parler? Était-il présent lors des négociations avec la SAAQ? Est-ce qu'il a la moindre idée de ce qui c'est dit et de la manière que ce fut dit? J'ai déjà eu connaissance d'attaques mesquines, cheap comme on dit, mais celle-là est parmi les pires. La réalité est la suivante: Normand Noiseux n'a pas à «jouer au VIP», il est de toute évidence un VIP en matière de politique motocycliste au Québec... comme ne l'ignore pas tous ceux qui sont impliqués, comme le savent tous ceux qui suivent l'évolution des dossiers dans ce domaine, comme le prouve les attaques contre sa personne qui viennent des Zorro anonymes (les a-t-on déjà vu attaquer ceux qui ne font rien?).
Désolé cher amis, mais comme l'Histoire l'a montré à plusieurs reprises; le québécois s'est encore fait fourrer par son élite. La tribu québécoise à ce qu'elle mérite! Le québécois n'a pas le courage nécessaire pour être respecter. [sic]
* × On croirait lire le Doc Mailloux, un autre glorieux raciste inverti. Claude Jasmin décrit, mieux que je ne pourrais le faire ce genre d'individus méprisants, en ces termes: «Le raciste ordinaire méprise les étrangers. L'inverti méprise les siens. Les autres, à ses yeux, sont tous parfaits et les nôtres sont tous des crétins, des incapables. Le raciste inverti méprise qui il est et qui nous sommes. C'est cela la pathologie du raciste inverti.»
Pi c'est pas un blocage du pont de la Concorde, organisé à la dernière minute qui pourra changer quelque chose. [sic]
* × Là, il se trompe de cible puisque cette initiative n'en était pas une du CAPM, mais plutôt celle de quelques motocyclistes qui ont le défaut d'être québécois et de vouloir agir... sans le consulter.
Ou bien vous croyez à votre idéal et vous la défendez avec tous les moyens à votre disposition, sans compter à la dépense ou au risque en cas d'échec, ou bien vous acceptez le sort qui vous est imposé, Ou bien, comme le loup justement, vous vivez en liberté, la queue bien droite, au risque d'y laisser sa peau, ou bien vous vivez le reste de vos jours la queues entre les pattes. »
Et c'est signé « Luc Père Bleu Brière » [et re-sic]
* × C'est bien de comprendre ce que le mot idéalisme signifie, c'est triste d'être incapable de mettre en pratique ce qu'on comprend, ce qui prouve encore une fois, si besoin était, que compréhension et action sont des concepts distincts et que l'un n'implique pas nécessairement l'autre.
* × Le message qu'envoie la prose «bleu» est que
1. ni la Coalition,
2. ni le CAPM,
3. ni les curés, ni les syndicats,
4. ni M. Noiseux,
5. ni les Québécois
6. n'ont « le courage pour être respecter » [re-re-sic].
Ne reste que Luc Père Bleu Brière (à moins qu'il soit, lui aussi, un Québécois, puisque c'est une maladie qui peut arriver dans les meilleures familles). Dommage qu'il ne se soit pas dévoilé un peu plus tôt... les sauveurs sont tellement rares de nos jours.
Le CAPM, « de la frime, du vent, du bombage de torse ridicule »
Une autre illustrissime anonyme (enfin presque) y va d'une diatribe qui ne ferait pas bleuir de colère le Père précédemment mentionné. Je vous épargne une bonne partie de ses suggestions et commentaires pour passer directement aux points qui touchent ceux qui agissent en plus de parler :
Le leadership des organisations supposées représenter les motocyclistes du Québec, de la frime, du vent, du bombage de torse ridicule (« ... on va envoyer les photos des morts à motos », et « on demande votre démission ») même pas une lettre dans les journaux nationaux - ça doit rigoler fort dans les bureaux de la SAAQ à Québec!
* × Il va sans dire que des photos de motocyclistes morts suite à une décision irresponsable de la part des autorités et demander la démission de ceux qui en sont les auteurs, ça n'a pas le même poids que de faire «un pique-nique chez M. Harbour». C'est l'évidence même. Alors, cessons immédiatement nos activités et moyens de pression et préparons les sandwichs. Ne reste qu'à déterminer s'ils seront au jambon ou aux œufs, à la moutarde ou à la mayonnaise.
Je crois qu'on doit tous parler de nos états d'âme à notre concessionnaire. Après tout c'est leur industrie et leur gagne-pain. Leur regroupement (AMMQ) a fait la gaffe de se joindre à cette coallition désavantagée dès le départ (la SAAQ haïe le CAPM) dans ses pseudos négociations avec les hauts fonctionnaires qui font du « motorcyclistbashing ». Et c'est signé : Monoseat.
* × Si tel est effectivement le cas, ces hauts fonctionnaires sont loin d'être les seuls à faire du «motorcyclistbashing»... et ils ont beaucoup à apprendre avant d'atteindre le niveau de Monoseat, même si eux aussi haïssaient le CAPM. Je m'abstiens de commentaire en ce qui concerne la «gaffe» de l'Association des marchands de motos du Québec parce que cette accusation n'est basée sur rien d'autre qu'une haine aussi incontrôlable qu'hystérique envers le CAPM et que la haine ça ne se raisonne pas. Tant qu'à son évaluation des négociations qui eurent lieu avec la SAQQ, elle ne prouve qu'une chose: l'ignorance de ce qui a été dit, de ce qui a été fait, de ce qui s'est produit et de ce qui reste à faire.
ALORS, QUI SONT LES VÉRITABLES ADVERSAIRES?
Comme dans toutes les batailles, pour les combattants l'adversaire est en face de lui... même si certains font le jeu de l'autre. Dans le cas présent, l'adversaire est la SAAQ - et le ministère des Transports qui se cache bien à l'abri de la loi 55 - et c'est à elle que fait face le CAPM (et la Coalition). Et c'est contre elle que le CAPM dirige toutes ses énergies... enfin presque toutes, car nous nous devons d'en consacrer une petite partie à protéger nos arrières.
La critique, je le répète, non seulement nous la souhaitons mais nous l'invitons parce que nous l'estimons nécessaire. Par contre, les attaques sournoises et pernicieuses, c'est une tout autre chose, non seulement parce qu'elles accaparent une partie de nos énergies qui pourrait être utilisée à des fins plus productives, mais surtout parce qu'elles démobilisent, démoralisent découragent ceux qui s'impliquent ou qui voudraient s'impliquer activement.
Si j'ai cru nécessaire de prendre le temps de répondre à ces attaques, c'est essentiellement pour deux raisons :
* × premièrement, c'est pour dire à ceux qui s'impliquent activement et bénévolement, avec idéalisme et passion, de ne pas céder devant la bassesse de quelques énergumènes, aussi blessants et injustes que soient leurs propos parce c'est de leur travail que des solutions à nos problèmes peuvent surgir;
* × Deuxièmement, c'est pour demander aux motocyclistes en général d'être solidaires avec ceux qui ont à cœur la défense et la promotion de leurs droits et libertés.
Quant à ceux qui croient que leurs véritables adversaires sont ceux qui se battent au lieu de se contenter de parler, s'il est impossible de les faire taire, leur répondre, les remettre à leur place est la moindre des choses que tout un chacun peut faire.
Serge Huard, motocycliste et membre du CAPM
Le CAPM a répondu officiellement.
Cette discussion a été fermée.
Réponses
Voila l'une des grande raison de la frustration des gens face au CAPM, moi le premier.
Signé;
Daniel Gasse a.k.a. Varlo.
On dit que seulement dix personnes au monde comprenaient Einstein. Personne ne me comprend. Suis-je un génie ?