Pour ceux qui planifie un superbe voyage aux Iles.

juin 2011 modifié dans Archives (Général)
Faites le test. Dites à votre entourage que vous partez pour les Îles de la Madeleine. Ceux qui y sont déjà allés, s’ils ne sont pas trop jaloux, se réjouiront pour vous en évoquant le vent du large. Ceux qui n’y ont jamais posé les pieds risquent de s’exclamer: «Chanceux! Il paraît que c’est vraiment beau». Peut-être ajouteront-ils qu’ils n’en savent pas beaucoup plus sur ce lointain archipel québécois.

Les Îles de la Madeleine, c’est un ensemble composé d’une douzaine d’îles, dont sept habitées, posé en plein golfe du Saint-Laurent, à 215 km au large de la Gaspésie. Il faut compter une vingtaine d’heures de Montréal pour s’y rendre en voiture et en traversier ou trois heures de vol direct. C’est loin. Mais c’est vrai que c’est beau.

Le long de la 199

Cartes postales des Îles de la Madeleine
Sur l’île du Havre aux Maisons, on jurerait qu’on a saupoudré du haut du ciel des dizaines de maisons de bois et qu’elles sont allées se poser pêle-mêle au milieu des fleurs sauvages. On les aperçoit, multicolores, plantées au creux des collines verdoyantes, au sommet des buttes ou au bord des falaises. Quand on roule entre Grosse-Île et l’Île de la Pointe-aux-Loups, on a plutôt l’impression de traverser un océan de sable en voyant défiler les grandes dunes. Et, partout, de l’île du Havre Aubert à celle de la Grande Entrée, la mer ne nous quitte jamais, sculptant les falaises de grès rouge que l’on guette au moindre tournant.

Pour tout dire, les occasions de sortir l’appareil photo ne manquent pas le long de la 199. Du nord au sud, la route traverse six des sept îles habitées sur environ 65 kilomètres. Seuls les 200 résidants de l’île d’Entrée, qu’on ne peut rejoindre qu’en bateau, ne sont pas reliés aux 12 500 autres âmes de l’archipel grâce à elle.

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Comment s'y rendre?


Des îles accueillantes


Un environnement fragile

Parcourir la 199 — en voiture si on est contemplatif, en vélo si on préfère braver le vent —, c’est filer longuement sur les étroites dunes qui lient les îles entre elles, admirer de fragiles lagunes et se payer un doux dépaysement. C’est aussi partir à la rencontre d’une culture unique, qui plonge ses racines en Acadie, au Québec, en Écosse, mais surtout en mer.

Histoire de pêche

Pour tout cela, cependant, nous avons à peine 48 heures. C’est tout au sud que notre voyage commence, au seul site historique madelinot : La Grave. Port de pêche principal des Îles jusque dans les années 1950, c’est le lieu où se rassemblaient autrefois les pêcheurs et les commerçants. Une centaine de bâtiments de bois s’alignent toujours sur la mince plage rocailleuse et le site n’a rien d’un village fantôme. On y retrouve un port, le Musée de la Mer, l’Aquarium des Îles, des ateliers d’art, des boutiques, des restaurants et de chaleureux cafés.

Parmi ceux-ci, une institution madelinienne qui vient tout juste de fêter ses 30 ans, le Café de la Grave, installé dans l’ancien magasin général. Visiteurs et Madelinots s’y attablent pour piquer un brin de jasette et se régaler de burger au loup de mer ou de galettes de morue. Ils viennent aussi pour taper du pied sur les airs de violon, de piano et d’accordéon qu’improvisent les musiciens de la place. Un endroit plein d’âme, que l’on quitte à regret.

Direction Nord. La route longe les plages du Cap et de La Martinique (!), qui font chacune 13 kilomètres. On s’arrête près des lagunes le temps de respirer le vent du large et d’admirer les pirouettes des kitesurfeurs au-dessus des flots. Les îles comptent parmi les meilleures destinations du Québec pour la pratique des sports de vent, et il n’est pas rare d’apercevoir leurs voiles au loin.
Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais

Réponses

  • Je suis à moitié Madelinot et je conseille à tout ceux qui pensent y aller d’y aller pendant le "Concours de construction de petits bateaux". Les participants on un budget fixe pour construire un bateau qui flottera jusqu’à une bouée. C’est vraiment hilarant!

    Aussi à voir (si il est toujours là…), la soirée spectacle du compteur d’histoire au restaurent "Au clair de lune" à Fatima. Les mythes et légendes des Iles. Excellent (vraiment!!!) spectacle mais ne buvez pas trop parce que vous aurez vraiment de la misère à comprendre le "racompteur" à moins d’avoir déjà passé une semaine aux Iles et d'être habitué à l'accent!

    Le concours de châteaux de sable est très bien mais il a perdu beaucoup de sa notoriété… Autant on avait droit à des chefs d’œuvre il y une quinzaine d’année avec des participants de partout à travers le monde, autant c’est redevenu le concours amateur qu’il était à ses débuts depuis quelques années.

    Pour les amateurs d’escargots, les Iles c'est pas juste du poisson et du homard! Vous pouvez cueillir des bigorneaux sur les brise-lames à marée basse. Yum!

    Finalement, ramassez quelques journaux en route pour envelopper le hareng fumé que vous remmènerez! Sans ça, toute votre valise aura cette odeur! Mais avec une bonne bière froide, Yum encore! La boucanerie est à Havre-aux-Maisons.
  • En passant, "oui" c'est vraiment beau...

    Mais ma raison principale pour y aller (à part aller voir maman), c'est le "beat de vie". On a pas le choix de "décrocher" une fois là-bas!

    Tu veux être stressé? Restes chez toi!
  • C'est vrai que pour décrocher du reste du monde c'est la place. Pour y avoir vécu l'expérience je peut vous garantir que l'effet est bénéfique au plus haut point. Quelque peu dispendieux pendant les mois de tourisme, mais ça vaut le coup
    Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais

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