Ca jour dure

février 2011 modifié dans Archives (Général)
DES MOINES - Les élèves qui songent à décrocher avant l'âge de 16 ans sont mieux d'y penser à deux fois lorsqu'ils vivent en Iowa. Alors qu'au Québec la DPJ n'intervient pas souvent, là-bas, les parents peuvent être mis en prison, si leurs enfants ne retournent pas en classe.


«Ici, l'éducation est vraiment obligatoire jusqu'à 16 ans, insiste John Carver, surintendant des écoles de Van Meter, dans le centre de l'Iowa. Si un jeune ne va pas à l'école, ses parents risquent d'être mis à l'amende ou même envoyés en prison.»

Pendant qu'un tiers des garçons québécois n'obtiennent pas de diplôme sept ans après leur entrée au secondaire, en Iowa presque neuf gars sur dix terminent leurs études secondaires dans les délais prévus.

Au cours des derniers jours, le Journal a levé le voile sur quelques mesures mises en place dans cet État du Midwest pour expliquer cette performance. Des experts croient que certaines d'entre elles pourraient inspirer le Québec.

Mais des observateurs rencontrés en Iowa affirment qu'il ne faut pas négliger l'effet dissuasif de la judiciarisation des cas d'absentéisme et de décrochage scolaire pour comprendre le phénomène.

À la télévision locale

Chaque mois, une poignée de parents et d'ados inscrits dans des écoles de Polk County défilent devant le juge Odell McGhee. Celui-ci préside alors une audience de la truancy court, un tribunal dont le mandat est d'assurer le respect de la fréquentation scolaire obligatoire jusqu'à 16 ans. Les procédures sont diffusées à la télévision locale, ce qui constitue une mesure dissuasive additionnelle.

Le juge McGhee ne se gêne pas pour rappeler aux ados que leurs parents risquent la prison s'ils ne reprennent pas le chemin de l'école. Mais dans les faits, cette sentence extrême n'est pas appliquée souvent.

«Il est rare que les accusations contre les parents soient maintenues jusqu'en cour criminelle. Mais, oui, ça arrive quelques fois par année», confie le procureur de la division juvénile, Frank Severino. Et dans ces cas, les parents peuvent recevoir une amende ou être envoyés en prison, souligne l'avocat.

La plupart du temps, cependant, le tribunal convainc les décrocheurs de retourner sur les bancs d'école pendant que les procédures en sont encore au stade préliminaire.

«En travaillant avec les écoles, on arrive souvent à permettre aux jeunes de retourner en classe et, ultimement, d'obtenir leur diplôme. C'est ça, l'objectif», dit M. Severino.

Lors des audiences tenues depuis le début de 2011, le juge McGhee ne sanctionne d'ailleurs aucun parent, a constaté le Journal. Il donne aux jeunes une chance de retourner à l'école en les invitant, par exemple, à s'impliquer dans une équipe sportive. Le magistrat leur fixe un rendez-vous un ou deux mois plus tard, pour faire le suivi de leur dossier.

Pendant ce temps, au Québec, la DPJ s'occupe rarement des élèves qui abandonnent l'école avant l'âge de 16 ans.
Est grand non pas qui gagne toujours, mais celui qui n'abdique jamais

Réponses

  • C'est tout à fait excellent!!! [smilie=clappingsmilie.gif] Un gros bravo!!!

    Y a des temps pour "Mais comment tu te sens le jeune aujourd'hui??" et un temps pour "laisse faire la jasette pis va à l'école, fais un sport, intéresse-toi à quelque chose! Du moins, essaie-en plusieurs avant de faire ton choix!! etc..."

    Et c'est prouvé, lorsqu'un jeune fait un sport ou une activité, il s'accomplit au travers ça, il se dépasse, il est fière de lui et ça lui donne le goût de performer!!!

    Que du bon... :D
    Lorsque NinjaGirl fut couronnée on l'appela NinjaPrincess...
    Et lorsqu'elle rencontra son Roi des tempêtes elle le nomma Roi de France ;)

    image

    image Bye mon ami Pascal/Pompidou... Tu vas me manquer... Merci d'avoir été mon ami xxx

    Et... Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de motos! (pis stormrider a volé ma phrase)

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